Aujourd’hui l’Apec me propose une nouvelle offre :
REDACTEUR SINISTRE H/F
Référence Apec : | 36391285W-5203-5795 | |
Référence société : | RS54 | |
Date de publication : | 14/06/2012 | |
Société : | (confidentiel) | |
Type de contrat : | CDI | |
Lieu : | Seine-saint-Denis | |
Salaire : | Rémunération attractive | |
Expérience : | Débutant | |
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Courtier en assurance spécialisé dans la gestion de flottes automobiles |
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Vos missions seront les suivantes : – gestion des sinistres de l’instruction au règlement, à l’amiable et en contentieux, – vérification des garanties souscrites et analyse des responsabilités, – appréciation de l’ensemble des préjudices, – prise des décisions techniques et juridiques sur la recevabilité des sinistres et sur les recours, – évaluation du cout des dossiers et négociation de l’indemnisation. |
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De formation bac + 2 en assurance, vous justifiez de plus de 2 ans d’expériences dans la gestion de sinistres automobiles au sein d’une société d’assurance ou d’un cabinet de courtage. Autonome et rigoureux, vous avez le sens de la négociation et de la relation client ainsi qu’un bon esprit d’analyse. Vous maîtrisez parfaitement les outils informatiques. |
Je ne veux pas être rédactrice sinistre.
Vous imaginez, quand quelqu’un me demandera : « Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? »
Vous me voyez répondre : « Rédactrice sinistre » ?
Non, c’est impensable. En dépit de la rémunération attractive proposée par cette offre particulièrement bien rédigée, avec des « s » où il n’en faut pas et absents là où il en faudrait, je ne me sens pas en phase avec cet emploi.
Parfois, quand je rencontre ce genre de situation absurde, je me sens un peu comme Jacques Tati dans « Mon oncle » passant son entretien d’embauche chez Plastac :
« Eh bien Monsieur, on vous écrira. Pour l’instant, nous n’avons pas besoin d’acrobate. »
Peut-être que je devrais mettre « acrobate » dans les mots-clefs que je sélectionne pour les offres d’emploi sur le site de l’Apec…
Il m’arrive sans doute d’être une rédactrice quelquefois morose, peut-être même pathétique….
Mais je ne pourrai jamais être rédactrice sinistre.